Un seul et même objectif unissait les participants et participantes à la rencontre du réseau hepa le 7 septembre dernier: encourager les gens à bouger davantage en Suisse. L’importance de l’enjeu est palpable, il suffit de lire les nouvelles recommandations en matière d’activité physique présentées à cette occasion pour s’en convaincre. «Plus on bouge, mieux c’est», peut-on y lire. Et cela, tout au long de la vie.

De nouvelles recommandations pour la population

L’équipe du projet, composée de Simon Endes (Ecoplan AG), Sonja Kahlmeier (Haute école à distance de Suisse HESD) et Anja Frei (Université de Zurich), a présenté les nouvelles recommandations en matière d’activité physique. Elle a exposé les principales nouveautés, basées sur les toutes dernières recommandations de l’OMS, les messages-clés à retenir ainsi que les mesures qui seront mises en place pour familiariser la population à ces nouvelles recommandations. Le document présenté n’étant pas encore finalisé, il sera proposé au public dans les mois à venir.

«Une tâche importante attend donc les membres d’hepa, a souligné Natascha Wyss, la responsable du réseau, à l’issue de la présentation. Notre travail ne s’arrête pas à l’élaboration des recommandations. Nous devons veiller à ce qu’elles trouvent un écho auprès de la population. C’est pourquoi je vous invite aujourd’hui à aller à la rencontre les uns des autres afin de partager nos savoirs et nos expériences.»

Pour faciliter les discussions, des posters et supports d’information mettaient en avant divers projets et idées ayant tous pour objectif de donner ou de redonner l’envie de bouger à tout âge. C’est ainsi que le canton des Grisons a par exemple expliqué comment, sur un parcours d’équilibre, il amène les promeneurs à tenter de nouveaux mouvements et à développer leurs facultés.

À parents actifs, enfants actifs

La présentation des résultats de la deuxième étude SOPHYA a également constitué l’un des moments forts de la rencontre. Cette étude longitudinale, la première de ce type en Suisse, a analysé de manière objective l’activité physique des enfants et des jeunes ainsi que les facteurs qui l’influencent. Menée par l’Institut tropical et de santé suisse (Swiss TPH), l’Université de Lausanne et l’Université de la Suisse italienne, elle a été soutenue financièrement par l’Office fédéral du sport OFSPO.

L’étude montre notamment que les enfants et les jeunes en Suisse pratiquent une activité physique régulière, en particulier dans le cadre des clubs de sport et des offres J+S. Elle confirme également l’importance d’un entourage actif: avoir des parents qui pratiquent une activité physique et sportive a une influence positive sur les habitudes des enfants en la matière.