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InformationsPublié le 25 février 2022

«Si les poids sont trop légères, on a un problème»

Le dernier week-end de février 2022 sera important pour les athlètes en Suisse. Les Championnats suisses en salle des actifs auront lieu dans la salle de la «Fin du monde» à Macolin. Pour que tout se passe bien, les gardiens de la halle font un gros effort les jours précédents. Une visite de la halle le dernier jour avant le début des compétitions.

Les barres de saut en hauteur sont prêtes dans la salle des engins, les blocs de départ sont prêts. L'installation pour les lanceurs de poids est également presque terminée. Deux par deux, Hermann Hofstetter, Mathias Wyss et Thiéry Jacot portent les derniers tapis du chariot et les déposent dans la zone entourée d'un filet de sécurité où les lourdes boules de fer atterriront ce week-end. Pour Thierry Jacot, c'est le premier CS en salle des actifs qu'il accompagne. «Je ne suis pas nerveux, l'organisation est similaire pour tous les meetings en salle», dit-il. «Nous avons commencé à préparer le matériel dès le jeudi et nous sommes relativement avancés»

L'installation de chronométrage est particulière aux championnats suisses des actifs. C'est l'entreprise Omega qui s'en charge lors de l'événement, et l'installation spéciale nécessite plus de place que lors d'un meeting normal. «Cela ne signifie pas plus de travail pour nous, mais c'est un peu plus étroit dans les tribunes», explique Jacot.

Selon lui, la précision est importante lors de la préparation. Par exemple lors de la pesée des boules. Pour cela, l'équipe utilise une balance spéciale pour l'athlétisme. «Les boules ne doivent pas être trop légères, sinon nous aurons un problème», explique-t-il. Les boules pesées et prêtes pour la compétition sont identifiées par un autocollant spécial. 

Le premier jour des CS, ce sont surtout les premières heures qui sont importantes pour les gardiens de salle. «Lorsque les compétitions commencent, nous devons être présents. Parfois, il manque des petites choses comme des piles ou du ruban de signalisation, nous voulons pouvoir aider rapidement. Après, c'est un peu plus calme pour nous, et il nous reste parfois du temps pour suivre une compétition», explique Jacot.

Mais lui et ses collègues ne peuvent pas vraiment s'installer confortablement : en effet, des cours se déroulent en parallèle dans d'autres salles et sont accompagnés par les gardiens de salle.

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